Avant de se lancer à l’assaut des sommets, il y a un dernier détail à régler : toutes les briques qui constituent le théâtre viennent du même fournisseur, A. MONESTIE. Elles ont un format, une couleur et un aspect particuliers. Mais ce fournisseur a arrêté de produire depuis…bien longtemps.

Nous nous servirons donc de nos techniques de « fausse-brique » pour en restaurer le maximum et le plus fidèlement possible. Quand à celles qu’il faudra changer, nous ferons avec un modèle approchant qui sera ensuite patiné pour obtenir la bonne teinte.

Puis c’est parti : sur notre nacelle, nous parcourons les façades du bâtiment. Des joints à refaire perchés à 17 m, deux briques à changer au dessus d’une fenêtre, une pierre restaurée dans un angle, des briques reconstituées sur un bandeau…

En soit, le travail n’est pas plus compliqué que ça mais il est rendu délicat par l’utilisation de la nacelle. Il faut emporter les bons outils, les bons matériaux, les déplacements sont longs, il faut les optimiser.

Aucun recul : c’est la personne restée au sol pour la sécurité qui porte son regard et valide le travail.

Six jours seront nécessaires pour faire le tour du théâtre.